La phrase du moment

Article 26.2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

L'éducation est un droit fondamental ; Préservons le!

Parents, n'hésitez pas à nous contacter par courriel : FCPE.LeroyCassagne@gmail.com
Nous représentons l'ensemble des parents d'élèves au conseil d'école, vos remarques et suggestions sont précieuses.

dimanche 15 mai 2011

DSP Tribune FCPE Leroy-Cassagne Presse locale

Nous sommes opposés à la DSP pour les cantines !

Nous, FCPE du groupe scolaire Leroy-Cassagne à Melun, voulons apporter un éclairage aux vues de l'éditorial du maire de Melun, monsieur Gérard Millet et de la tribune libre rédigée par Sabine Enjalbert (pour les élus de l'opposition : PS, verts, Modem) parus dans Melun Magazine n°64 daté de avril/mai 2011 (téléchargeable http://www.ville-melun.fr/Accueil/Mairie/Publications-municipales/Melun-Magazine )

Ces textes traitent en grande partie de la délégation de service public (DSP) des restaurants scolaires de la ville de Melun. Ainsi une société privée se verra confier la charge de nourrir les élèves de la ville. Jusqu'à aujourd'hui l'ensemble du service (achat, entretien des locaux, préparation des repas, encadrement...) est géré en régie, donc par les services de la Ville.

Nous sommes opposés à ce projet de DSP et nous l'avons signifié sous différentes formes, dès que nous en avons eu connaissance. Monsieur Millet prétend dans son éditorial que cette « décision est comprise par tous ceux qui veulent dépasser les clivages politiciens ». Rappelons que la FCPE n'est pas une organisation politique, mais une fédération de parents d'élèves.

C'est à ce titre que nous avons interpelé le maire lors du conseil municipal du 10 février 2011 pour lui signifier que le passage en délégation de service public nous inquiétait, et que nous avons exposé à l'élue de l'opposition les arguments contre le passage en DSP, qu'elle a largement repris dans sa tribune libre. Enfin, le 28 mars 2011 au cours d'une réunion publique sur le sujet, nous avons remis en main propre à l'élue chargée du dossier, une pétition signée par près de 150 familles exprimant leur opposition au projet. D'ailleurs, à ce jour, nous regrettons l'absence de réponse de la mairie.

Ni l'un, ni l'autre ne font mention des démarches que nous entreprenons pour préserver la santé de nos enfants. Par nos actions et notre refus de passer en délégation de service public, nous ne nous plaçons pas en opposition politique, nous refusons simplement que la ville fasse des économies sur la santé de nos enfants. Dans son éditorial, le maire explique avec quel courage (répété 7 fois !) son équipe a choisi de passer en DSP, mais oublie d'écrire une seule fois le mot enfant ou élève : c'est dire à quel point ce budget a été conçu en les prenant en considération !

Nous nous opposons à la délégation de service public parce que nous pensons qu'elle aboutira nécessairement à une baisse de qualité nutritionnelle et gustative des repas, qui seront systématiquement préparés entre 2 à 3 jours à l'avance et réchauffés sur place, par exemple les repas du lundi seront cuisinés le vendredi. De plus, la cour des comptes a déjà alerté les collectivités locales de l'insuffisance des contrôles qu'elles exercent sur leurs délégataires. Ces avis et les expériences de DSP de restaurants scolaires mis en place par le passé nous donnent de sérieuses raisons d'appréhender une hausse des prix pour les usagers, ou tout au moins un service de moindre qualité payé au même prix qu'actuellement (ce maintien du coût actuel a été confirmé au cours d'une réunion publique). Enfin, ce projet de DSP apparaît en totale contradiction avec le programme EPODE et l'intérêt que la mairie témoigne, et que nous partageons, pour le développement durable. D'ailleurs ce mode de gestion des restaurants scolaires où les repas sont chaque jour acheminés sur des longues distances est énergivore. A un moment où l'augmentation du prix de l'énergie et le souci de l'environnement nous commandent de développer des politiques plus économes, cette décision paraît totalement anachronique.

Faudra-il que nous expliquions à nos enfants qu'ils ingèrent (le terme semble plus adapté que « mangent ») des aliments en barquettes, sous cellophane, calibrés, aseptisés, réchauffés pour permettre à la ville de fleurir de plus belle chaque année ? Où ferions nous preuve de cynisme déplacé ?

N'hésitez pas à venir consulter nos actions et à nous contacter sur le site http://fcpeleroycassagne.blogspot.com/

Pour le conseil local FCPE groupe scolaire Leroy-Cassagne,

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