La phrase du moment

Article 26.2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

L'éducation est un droit fondamental ; Préservons le!

Parents, n'hésitez pas à nous contacter par courriel : FCPE.LeroyCassagne@gmail.com
Nous représentons l'ensemble des parents d'élèves au conseil d'école, vos remarques et suggestions sont précieuses.

mardi 28 septembre 2010

Compte-rendu de la réunion du 21 septembre 2010


Compte-rendu de la réunion du 21 septembre 2010

Merci à toutes et à tous de votre présence à la réunion de rentrée FCPE. C'était très agréable et délicieux...

Nous souhaitons la bienvenue aux nouveaux adhérents : M. et Mme Bezzeghoud, Catherine Mauger et Mélanie Pate. Nous nous félicitons de la venue de parents intéressés par nos activités au sein des deux écoles.

Voici un résumé rapide des sujets qui ont été traités.

Le pont de l'Ascension

Jocelyne Gal ainsi que Marion Lagarde doivent rencontrer vendredi matin les directrices des écoles primaire et de maternelle afin de voter pour ou contre le pont de l'Ascension pour 2011. En effet, l’inspection académique propose de vaquer le vendredi 3 juin 2011 et de le reporter au mercredi 3 novembre 2010.

Cette décision impliquerait :

- Un jour de vacances en moins pour les enfants.

- La mairie nous a déjà averti qu’aucun service périscolaire d’accueil des enfants ne serait organisé le vendredi 3 juin.

- Cela irait à l’encontre du respect du rythme de l'élève, qui a du mal à se remettre dans une dynamique de travail après une coupure de plusieurs jours.

En outre, à la sortie des classes l’année dernière cette décision nous avait été présentée comme définitive. Nous avions donc prié la mairie de réfléchir aux moyens d’accueillir les enfants dont les parents ne pourront pas les garder. Nous apprenons ces jours-ci qu’en réalité, la décision sera prise pour Melun à la majorité des écoles. Or, nous n’avons matériellement pas le temps de faire un sondage auprès des parents pour savoir ce qu’ils en pensent. Nous regrettons cette précipitation.

Pour toutes ces raisons nous, représentants FCPE des parents d’élève, avons décidé de voter contre le pont de l’Ascension pour 2011.

Cahier de liaison

Le cahier de liaison fourni par la mairie fait double emploi avec celui qui a été fait en primaire par la directrice et qui nous semble très bien, et les cahiers achetés en maternelle. Nous regrettons qu'il n'y ait eu aucune concertation avec les directeurs et les enseignants. Notre action est de proposer aux parents de retourner leur cahier, que nous nous chargerons de ramener en mairie, accompagnés d'un courrier. Dans l'attente, une affiche destinée aux parents pour la leur expliquer sera accrochée au tableau d'affichage.

Tâches à effectuer :

- retoucher l'affiche, changer quelques termes et déplacer un paragraphe

- mettre l'affiche au tableau d'affichage + le blog.

Garderie à l'école maternelle

Après 16 heures 30, les parents ont la possibilité de récupérer leurs enfants toutes les demi-heures depuis cette année. Certains parents ont reçu l'information, d'autres non.

Plus d'intervenant en allemand pour la deuxième langue

Question qui sera soulevée lors du conseil d'école, ainsi que celle de la pertinence du choix de proposer l’allemand.

La restauration scolaire

Nous n'avons aucune nouvelle de Mme Constant (adjointe au maire aux affaires scolaires) quant au compromis auquel nous étions parvenu l'année dernière en vue d'assouplir les règles que la mairie voulait introduire dans le fonctionnement de la cantine et en particulier des inscriptions. Nous sommes toujours en attente du courrier que Mme Constant s'était engagée à faire parvenir aux parents en lieu et place de celui qu'elle nous avait préalablement adressé.

Nous avons appris la future existence d'une cantine centrale (dans la République), information qui, si elle se révélait exacte, signifierait la fin de la préparation des repas "sur place" dans la cantine actuelle avec tous les inconvénients que cela suppose pour nos enfants.

Tâches à effectuer :

- afficher notre compte-rendu de notre réunion en mairie à ce sujet le 23 juin 2010 et recontacter Mme Constant.

- Retrouver l'article du journal sur la cantine centrale.

- Informer les parents de ce futur changement et demander à la mairie de participer activement et de manière constructive au débat et être partie prenante de la décision finale. Nous entendons arguer de la santé de nos enfants dont la mairie semble avoir fait une de ses priorités en s'associant au programme Epode (voir sur le site de la mairie).

Composition du bureau et établissement des listes de candidats

Nous avons commencé à redistribuer les nouvelles fonctions, mais tout n’est pas terminé.

L’établissement des listes pour chacune des deux écoles est en cours

lundi 27 septembre 2010

Cahiers de liaison

Chers parents,

Vous avez reçu ou allez recevoir, de la part de l’enseignant de votre enfant, un cahier de liaison fourni par la mairie de Melun (voir ci- contre) à toutes les écoles maternelles et primaires de la ville.

Des cahiers avaient déjà été achetés en maternelle et des photocopies faites en primaires, engendrant coûts pour l’école et gaspillage de papier. Alors que dans le même temps, la mairie annonce que le partenariat avec l’artothèque (1) risque d'être remis en cause cette année, faute de crédits !

Aucune concertation n’a eu lieu avec les enseignants et directeurs des écoles qui n'étaient pas informés que ce cahier allait être distribué !

Combien cette opération a coûté aux melunais et dans l'éventualité où ces cahiers auraient été pris en charge par les partenaires de la mairie, pourquoi une telle dépense ?

La Fcpe propose de récupérer ces cahiers de liaison et de les renvoyer à la mairie accompagnés d'un courrier regrettant le gaspillage occasionné. Par ailleurs, nous entendons poser la question de la pérennité de l'artothèque, dont nous estimons qu'elle est bien plus utile à l'épanouissement et à la formation de nos enfants que des cahiers de liaison qui font double emploi et ne sont pas utilisés.

Vous pouvez adresser votre cahier à la FCPE Leroy-Cassagne par l'intermédiaire d'un parent d'élève adhérent ou en les restituant à l'intention de la FCPE à l'enseignant(e) de votre enfant.

La Fcpe

FCPE.LeroyCassagne@gmail.com http://fcpeleroycassagne.blogspot.com

(1) L’artothèque offre à nos enfants la possibilité de travailler à partir d'œuvres d’art exposées au musée de Melun et transportées ponctuellement dans leurs écoles grâce au concours de la Mairie. Les enseignant(e)s, comme nous pouvons nous en rendre compte chaque année lors de l’exposition qui a lieu en maternelle, développent autour de l’artothèque de nombreux projets pédagogiques qui visent à construire et consolider des connaissances et des savoirs-faire importants chez nos enfants.

mardi 14 septembre 2010

Réunion de rentrée de la FCPE Leroy-Cassagne


Réunion de rentrée FCPE
Mardi 21 septembre à 20h00
Ecole élémentaire Armand Cassagne

Nous vous signalons que la FCPE Leroy Cassagne tiendra sa réunion de rentrée le mardi 21 septembre à 20 heures dans le préau de l'école élémentaire Armand Cassagne.
Tous les parents intéressés sont cordialement invités à y participer.
Nous ferons le point sur les actions que nous avons menées l'année dernière et sur celles à venir.
Nous sommes par ailleurs très intéressés à entendre les suggestions et doléances de tous ceux qui voudrons bien se joindre à nous pour cette réunion.

Pour une école publique juste où tous les enfants puissent s'épanouir et se former, joignez-vous à nous!

vendredi 10 septembre 2010

Appel pour l'école publique

Madame, Monsieur,

Grâce à votre engagement, l'Appel national pour l'Ecole publique réunit aujourd’hui plus de 242 000 signatures. C’est la plus importante action de promotion et de défense de l’Ecole Publique depuis près de 20 ans. De plus, le choix de la tourner vers nos concitoyens commence à porter ses fruits comme en attestent les dernières enquêtes d’opinion.

Les organisations signataires ont décidé de poursuivre cette campagne et d’ouvrir une nouvelle phase de signatures pour cette rentrée, du 9 septembre au 9 décembre. Durant cette période, et notamment lors du débat parlementaire sur le budget 2011, nous interpellerons, au nom des pétitionnaires, les élus (parlementaires, président des exécutifs locaux), le président de la République, le Premier ministre, le Ministre de l’Education Nationale, ainsi que les responsables des partis politiques.

L’Ecole Publique qui souffre déjà depuis de nombreuses années, va en effet être à nouveau frappée par 16 000 suppressions supplémentaires dans le budget 2011. Nous devons marquer notre opposition à cette destruction programmée de notre Service public, laïque et gratuit d’Education. Nous souhaitons donc, avec votre aide, rassembler plusieurs dizaines de milliers de signatures pour dépasser le cap significatif de 300 000 citoyens-militants de l’Ecole Publique.

Vous pouvez pour cela :

- envoyer ou renvoyer le lien de la pétition à des proches, des amis ou des collègues en les invitant à le diffuser à leur tour : http://www.appelpourlecolepublique.fr

- d’inviter de nouvelles personnes à signer en utilisant ce lien : http://www.appelpourlecolepublique.fr/transf.php

« L’École publique, laïque et gratuite crée le lien social indispensable pour faire face aux défis d’un monde en crise. C’est elle, et elle seule, qui permet de garantir la cohésion sociale. »
Ces premières phrases de l’ « Appel » ont une résonnance particulière au moment où la crise frappe une grande partie de nos concitoyens. Elles prennent aussi un relief particulier avec les récentes orientations du sommet de l’Etat qui divisent, fragmentent, et finalement dressent, les uns contre les autres, ceux qui vivent dans notre pays. La défense et la promotion de notre modèle d’Ecole publique laïque et gratuite devient donc aussi un impératif démocratique.

Très cordialement,

Pour l’ensemble des organisations nationales signataires :
DDEN, FCPE, SE-UNSA, UNL, UNEF, LMDE, APAJH, UNSA-EDUCATION, FERC CGT , SNETAA EIL, FGR-FP, CGT EDUC ACTION, FAEN, ADLPF (ASSOCIATION DES LIBRES PENSEURS DE FRANCE), A ET I, SNPDEN, SNIES, UNSA, SNPTES, SUP'RECHERCHE, CNAFAL, ANATEEP, UFAL, SIEN, UNSA LABOS EDUCATION, SNCL, L'APPEL DES APPELS, SNASEN, ADFE, SNMSU, SNPSYEN, GDID, SUDEL, UNSA TECHNICOLOR, FNER, RNCE (RESEAU NATIONAL DES COMMUNAUTES EDUCATIVES), CDPEPP (DEFENSE DE L’ECOLE PUBLIQUE DE PROXIMITE), UDAS (UNION DES ALTERNATIVES SYNDICALES), CONVERGENCE REPUBLICAINE, UNSA MAIF, SGL ( SYNDICAT GENERAL DES LYCEENS), FLE ( FRONT DE LUTTE POUR L'EDUCATION), SNEA

Une détresse inexcusable

LE MONDE DES LIVRES

Notre époque a la passion du document "brut". Elle tend à croire que pour saisir le monde "réel", mieux vaut s'en remettre aux anecdotes vécues, à des récits livrés tels quels, plutôt qu'aux enquêtes savantes. D'où la multiplication de publications qui rassemblent des archives ou des témoignages sans les accompagner du moindre appareil critique. Souvent, la chose est revendiquée : dans ce livre, disent les auteurs, nous n'avons aucun parti pris théorique, nous laissons cela aux "spécialistes"... Il arrive pourtant qu'une telle posture se retourne contre son auteur.

Et pourtant, à la lecture, il n'y pas vraiment de quoi rigoler. Page après page, ces mots volés, ces paroles intimes qui n'ont rien demandé, et surtout pas à être publiées, font affleurer la vie fragile, la violence du quotidien. Vous voulez rire ? "Monsieur le directeur, Veuillez exuser Sophie V. pour son absent je n'ai pas pu me présenté avec elle parce que son père m'a frappé je ne peux pas sortir". Une bonne blague ? "Maintenan que cé le ramadan, vous allé nous laissé tranquil avec vos istoirs de retar a brahim j'espèr. Merssi de votre respect". Vous ne souriez toujours pas ? "Dans le but de ne pas creusé la sécurité social, je n'ai pas amené Cyril au médecin. Je le remplace donc en m'escusant pour cause de diarée"...Voyez le bref volume publié sous le titre Mots d'excuse (Bourin Ed., 130 p., 14 €).

Ancien instituteur, Patrice Romain y propose une sélection des courriers que les parents d'élèves lui ont envoyés au cours de deux décennies d'enseignement. Depuis longtemps, le professeur d'école avait pris l'habitude d'exhiber ces petits mots en salle des "profs" pour faire rire ses collègues. Un jour, il a eu l'idée de les publier, dans leur syntaxe et leur orthographe d'origine, souvent approximatives. Depuis sa parution, le 26 août, le recueil connaît un fort écho. Il fait du bruit sur la Toile, journaux et radios en citent de savoureux extraits, son auteur a été invité au Journal de France 2.

Contacté par Le Monde, il confie : "Ce livre a été écrit avec beaucoup de tendresse, j'ai choisi les textes les plus pittoresques, c'est un clin d'oeil destiné à faire sourire." En fait de "tendresse", Patrice Romain confie que, progressivement, il a lui-même changé de regard sur ces mots d'excuse : "C'est vrai, à la relecture, c'est moins drôle, on se dit "mince, ça reflète la misère de notre société". C'est un peu effrayant, mais c'est une photographie." Certes. Mais tout le malaise vient justement du fait qu'aucune photographie n'est neutre, et que celle-ci est livrée sans légende. Or, par-delà leur désordre apparent, les "mots d'excuse" laissent entrevoir une société d'ordre, un univers où tout accroc aux règles se trouve sanctionnée par l'exclusion des plus faibles, à jamais "inexcusables". Pour en prendre la mesure, il aurait fallu inscrire ces écritures précaires dans leur contexte culturel et social. "La restitution fascinée ne suffit pas", notait l'historienne Arlette Farge dans son magnifique essai Le Goût de l'archive (Seuil, 1989). Décidément, le document brut n'est ni plus "objectif" ni plus "vrai". Il se révèle simplement brutal.

Article paru dans l'édition du 10.09.10

jeudi 2 septembre 2010

La colère des inspecteurs de l'éducation nationale

La colère des inspecteurs de l'éducation nationale
Le Monde.fr | 01.09.10 | 14h53

Luc Chatel, à force de répéter 'aie confiance', peut postuler à un rôle dans le prochain filmLe Livre pédagogique de la jungle", assène ironiquement, lundi 30 août, Patrick Roumagnac, secrétaire général du SIEN-UNSA, syndicat qui regroupe 1 000 des 1 800 inspecteurs de l'éducation nationale (IEN) de l'enseignement primaire et de l'enseignement professionnel. Le responsable syndical déplore les propos lénifiants du ministère. "Les inspecteurs constituent l'interface entre le ministère et le terrain. Il leur est demandé d'éviter les vagues et de faire passer le message que tout va bien. Ce n'est pas le cas. Au contraire, le mécontentement et l'incertitude sont très grands dans les établissements scolaires."

Patrick Roumagnac constate que la réforme du lycée, présentée comme entrant en acte en classe de seconde à la rentrée, est en fait un chantier qui ne se mettra en place que progressivement : "Il est faux, par exemple, de penser que l'enseignement des langues va s'effectuer par groupes de compétence par l'effet d'un simple claquement des doigts ministériel. Nombre d'enseignants n'y sont pas prêts."

CRISE DE CONFIANCE

Il relève également la réticence des professeurs expérimentés à servir de tuteurs aux professeurs débutants comme le prévoit la réforme de leur formation : "La chasse aux tuteurs a été difficile. Seuls ont cédé aux chasseurs ceux qui ne pouvaient refuser, soit les enseignants nouvellement arrivés dans le métier. La rentrée s'effectuera peut-être de façon indolore puisque les inspecteurs ont mobilisé leurs forces dans le soutien à ces néo-professeurs. Mais ils l'ont fait au détriment de leurs autres tâches, notamment les actions de formation continue. A terme, les conséquences pourraient se révéler calamiteuses."

Le syndicaliste relève une crise de confiance chez les enseignants : "Il ne s'agit pas d'un simple conflit sur un point précis. Cela, on sait le gérer. Le mal est beaucoup plus profond. Les enseignants n'ont plus le moral face à un ministère qui donne l'impression de naviguer au coup par coup, sans que l'on saisisse la ligne de force de sa politique éducative."

Christian Bonrepaux