La phrase du moment

Article 26.2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

L'éducation est un droit fondamental ; Préservons le!

Parents, n'hésitez pas à nous contacter par courriel : FCPE.LeroyCassagne@gmail.com
Nous représentons l'ensemble des parents d'élèves au conseil d'école, vos remarques et suggestions sont précieuses.

mercredi 19 mai 2010

Réponse de la FCPE à la réponse du maire

Melun, le lundi 10 mai 2010

Conseil local des écoles Leroy/Cassagne

77000 MELUN

Mairie de Melun

A l’attention de Mme Monique Constant

5ème Adjointe au Maire chargée de l'éducation de la vie scolaire et universitaire

Rue Paul Doumer

77011 MELUN CEDEX

Objet : Pont de l'Ascension et report de la journée du 14 Mai au mercredi 12 Mai 2010

Chère Madame,

Nous vous remercions pour votre réponse qui fait suite à la lettre que nous adressions le 12 avril 2010 à Monsieur le Maire de Melun s'agissant du Pont de l'Ascension.

Nous savons les conditions dans lesquelles la décision du report de la journée du 14 Mai au mercredi 12 Mai 2010 a été prise et nous les déplorons.

Les représentants des parents d’élèves siégeant au conseil d’école étant par définition en nombre inférieur aux autres membres de la communauté éducative, la décision reposait, en réalité, entièrement sur ces derniers.

A Armand Cassagne, où les enseignants et la direction ont voté pour le report, celui-ci a été entériné. A Gabriel Leroy, où ils ont voté contre, il a été repoussé !

Or, nous comprenons que des personnels de l’éducation aient pu voir dans ce report l’opportunité d’une fin de semaine prolongée et y être favorables. Et, nous remercions ceux qui, en votant contre ce report, ont privilégié, dans l’intérêt des enfants, la continuité du rythme scolaire et pris en compte les difficultés des parents d’élèves dont l’emploi du temps est indépendant des aléas du calendrier scolaire de leurs enfants.

Vous nous dites que le service minimum ne peut être mis en œuvre qu’en cas de grève des enseignants, qu’il coûte cher et qu’il est sous utilisé par les parents d’élèves.

Est-ce que cela signifie que la mairie n’accepte le principe d’un service « onéreux » et sous utilisé que lorsqu’il s’agit de garantir la continuité du service public en cas de grève du corps enseignant ? Mais qu’elle refuse ce service quand plusieurs familles, par notre intermédiaire, lui font savoir qu’elles sont ennuyées par la décision de modifier le calendrier scolaire ? Certes, dans le premier cas, une loi vous enjoint de mettre en œuvre ce service minimum. Ce qui, de notre point de vue, revient à ôter à la grève son efficacité en tant que « mécanisme de pression légale », ainsi que la définissait Jaurès. Dans le second cas, il s’agissait d’accéder à la demande de nombreuses familles qui n’ont pas à assumer, selon nous, des changements inopinés d’emploi du temps.

En conséquence, chère Madame, nous ne conviendrons pas avec vous « qu'il n'est pas judicieux de pallier la journée du 14 Mai par une organisation onéreuse eu égard au nombre de familles intéressées ».

Au contraire, nous pensons qu’il aurait été judicieux d’y pallier et que les 20 % de parents d’élèves qui font part de leur ennui et les 31 % qui se disent favorables à la mise en place d’un service d’accueil ce jour là auraient mérité davantage de considération de la part des services de la Mairie.

Afin d’éviter que de tels désagréments ne se reproduisent nous sommes d’avis qu’à l’avenir une telle décision soit prise dès le début de l’année scolaire et en concertation avec les parents d’élèves qui sont ici les premiers concernés.

Enfin, nous nous étonnons que vous n’ayez pas répondu à nos interrogations à propos des activités extrascolaires perdues du mercredi 12 mai et qui relèvent de la compétence des services municipaux.

Nous vous prions, chère Madame Constant, d’agréer nos salutations distinguées.

La FCPE

Conseil local des écoles Leroy/Cassagne

Copie de cette lettre est adressée à Mme Patricia Schinckus, chef du service des affaires scolaires, à Mme la conseillère municipale Marie-Rose Ravier et à Mesdames Jublot et Millet, respectivement directrices des écoles maternelle Gabriel Leroy et élémentaire Armand Cassagne.

dimanche 9 mai 2010

"C'est cela la démocratie", l'éditorial, mai 2010

Cher Monsieur le Maire,

Comment ne pas s’étonner de votre éditorial paru dans Melun magazine, numéro 58, des mois de mai et juin 2010 ?

Sa tonalité, d’abord, pour quelqu’un qui appartient à un parti politique qui vient de perdre les élections régionales !

Le registre, ensuite, pour le moins polémique ; des attaques gratuites jamais argumentées qui font qu’on se demande de quoi vous parlez ? Nous nous étonnons qu’un homme qui fustige l’opposition parce qu’elle ose critiquer son action donne des leçons de démocratie. « C’est cela la démocratie », écrivez-vous, « tout le reste n’est que basse politique ». Quelle étrange conception de la démocratie qui consiste à déconsidérer l’adversaire sans aucun argument qui permettrait justement que le débat démocratique ait lieu ?

Pour en venir à ce qui nous intéresse au premier chef, en tant qu’association de parents d’élèves : nous nous demandons de quels impôts vous parlez quand vous vous flattez de ne pas les avoir augmentés ? Car à partir de l’année scolaire prochaine, les familles qui ont inscrit leurs enfants à la cantine ou à un service périscolaire (centres de loisirs, études surveillées, garderies) devront s’acquitter du prix de ce service que leurs enfants en aient bénéficié ou pas (c’est malheureusement déjà le cas pour les centres de loisirs). Or vous n’ignorez pas, cher Monsieur le Maire, que la précarisation du salariat fait que de nombreux parents travaillent en intérim ou par intermittence. Ils ont besoin que leurs enfants soient inscrits à la cantine ou à certains de ces services périscolaires quand ils travaillent. Mais, en période de chômage, ils n’auront plus la possibilité d’économiser le prix de services qui ne leur sont plus nécessaires. Ici, les familles dont il s’agit, qui comptent parfois parmi les plus démunies, sont prises en otages. Augmenter les impôts directs sur la base d’une véritable redistribution de la richesse, ce qui permettrait la mise en œuvre de politiques municipales moins inégalitaires, serait une toute autre manière de concevoir la solidarité collective, nous vous l’accordons.

Pour en venir à vos citations de La Fontaine, nous vous faisons grâce de vos comparaisons : l’agilité de la grenouille nous semble préférable à la lourdeur du bœuf.

mercredi 5 mai 2010

Solutions locales pour un désordre global

Nous vous recommandons vivement ce film de Coline Serreau!
De quoi alimenter utilement le débat sur notre engagement pour des cantines scolaires biologiques!!

Réponse du Maire de Melun à notre lettre pour le vendredi 14 mai

Direction de l'Éducation ----------------------
N/Réf. :n° 158/2010- PS/MCO
Objet . Pont de l'ascension

Madame, Monsieur,

J'ai été destinataire de la lettre adressée à Monsieur le Maire s'agissant du Pont de l'Ascension et du report de la journée du 14 Mai au mercredi 12 Mai 2010 .

La commune a laissé le choix aux écoles et à leurs conseils pour se prononcer et prendre une décision finale

Seules les écoles maternelle Gabriel Leroy et élémentaire Gatelliet se sont prononcées contre la journée du 12 mai en lieu et place du 14 Mai.

A la date du 30 mars 2010, toutes les écoles étaient informées par la commune, conformément aux décisions de la majorité des conseils d'écoles, que les cours auraient lieu le 12 Mai en lieu et place du 14 Mai et qu'en l'occurrence ce mercredi toutes les prestations Direction de l'Education seraient proposées (restaurant scolaire, accueil pré et post scolaire, études surveillées...).

En ce qui concerne, le service minimum d'accueil, ce dernier n'est mis en place qu'à l'occasion d'un préavis de grève du corps enseignants.

J'ai constaté que les moyens mis à disposition sont dans ce cas disproportionnés par rapport au nombre d'enfants concernés (20 inscrits pour 10 présents).

Vous conviendrez qu'il n'est pas judicieux de pallier la journée du 14 Mai par une organisation onéreuse eu égard au nombre de familles intéressées .

Enfin, à la date du vendredi 14 Mai, une grande partie du personnel de l'Education a posé une demande de congés.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations


Le Maire,
Pour le Maire,
L'Adjoint Délégué,
Monique CONSTANT.