La phrase du moment

Article 26.2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

L'éducation est un droit fondamental ; Préservons le!

Parents, n'hésitez pas à nous contacter par courriel : FCPE.LeroyCassagne@gmail.com
Nous représentons l'ensemble des parents d'élèves au conseil d'école, vos remarques et suggestions sont précieuses.

mardi 14 février 2012

Mercredi, l’école sort son carton rouge !

Enseignants, parents, élus ont rendez-vous mercredi 15 février à 13h30, à Melun devant la Préfecture pour un rassemblement et une manifestation animée. Sortons nos cartons rouges et nos sifflets pour dire stop aux suppressions de postes !

Continuons d’afficher notre opposition aux suppressions de postes dans le département, à l’occasion du CDEN* en venant défiler dans les rues de Melun, avec cartons rouges et sifflets à la main.

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Postes supprimés : RASED, MAZEP, SESSAD,... Stop !

Retrouvons-nous à partir de 13h30 devant la Préfecture de Melun. Parlez-en autour de vous et faites venir un maximum de personnes : collègues, parents d’élèves, élus,... Et apportez vos sifflets pour faire un maximum de bruit.

http://77.snuipp.fr/spip.php?article1793

http://www.fcpe77.asso.fr/site/

dimanche 5 février 2012

Verbatim de notre rencontre du 26 janvier 2012 avec Mme Constant, adjointe au maire à l'éducation

Question n°1 - de Mme Constant :

- Nous aurons maintenant la possibilité d'associer les parents d'élèves à la commission des menus (c'était une demande de la FCPE). Comment choisir le nombre et les parents d’élèves qui assisteront à la Commission des menus ?
Proposition de la FCPE :

Si la commission se compose de 12 membres, comme vous nous le dites, à raison de 4 représentants de la mairie et de 4 représentants d’Avenance, nous pouvons envisager la présence de 4 représentants des parents d’élèves. Un représentant par école en roulement pendant l’année (Une Commission toutes les 6 à 8 semaines - 4 écoles représentées par Commission, toutes les écoles seraient ainsi représentées dans l'année).

Proposition de Mme
Constant :
2 représentants Maternelle et 2 représentants élémentaire d’un même groupe scolaire à chaque commission, par roulement, un groupe scolaire représenté par Commission.

La proposition de Mme Constant est approuvée.

La Commission des menus sera mise en place à partir du mois de Mai ou Juin pour la préparation des menus de Septembre 2012.

Question n°2 - de la FCPE :

- Pouvez-vous nous confirmer l’utilisation de sifflets, au sein de la cantine de la Motte aux Cailles, pour maintenir l’ordre pendant les repas ?

Réponse de Mme Constant :

J’ai pu le constater à la cantine de Pasteur et dans certaines cours d’école mais je ne peux pas le confirmer pour la cantine de la Motte aux Cailles.

Question n°3 - de la FCPE :

- Nous vous avons demandé l'année dernière d'assurer la formation des surveillants de cantine, pouvez- vous nous informer de l’évolution de notre demande ?

Réponse de Mme Constant :

La mairie a envisagé la formation des surveillants par équipe, toutefois les équipes changent souvent et la mairie ne peut et ne veut payer des formations à des surveillants qui ne s’engageraient qu’occasionnellement.
De plus, «je suis la seule personne susceptible de pouvoir former ces personnes et je n’en ai pas le temps.»
Enfin, il est important de rappeler que la Mairie est responsable de la surveillance des cantines et qu’elle ne peut déléguer la responsabilité de la formation de ses surveillants. Il peut être envisagé d’avoir recours aux organisateurs sportifs de la ville afin d’utiliser leurs compétences et leurs expériences auprès des enfants, toutefois cette solution et son éventuelle mise en place est un processus particulièrement long qui nécessite de la réflexion et de l’organisation.

Remarque conjointe de Mme Constant et de la FCPE :

La pause déjeuner est particulièrement difficile à gérer en terme de surveillance. C’est un temps hors-scolaire «coincé» entre 2 temps scolaires. Les enfants décompressent tout en continuant à être canalisés. Il faut le faire correctement, en respectant les enfants et sans cri.

Remarque de Mme Constant :

L’intégralité de la pause déjeuner est à revoir. Le problème ne vient pas seulement des surveillants, mais de l’ensemble de l’organisation de cette pause méridienne.

Question de la FCPE :

Peut-on envisager la mise en place d’un groupe de réflexion permettant de trouver un bon équilibre ?

Réponse de Mme
Constant :

Tout à fait. Il reste à trouver les bons intervenants pour ce groupe de réflexion.

Question n°4 - de la FCPE :

- A-t-on une idée de la place libérée à la cantine par l’arrivée du délégataire ?

Réponse de Mme Constant :

La DSP transforme la cantine en self et va donc permettre de multiplier par 1,5 le nombre places.
Nous accueillons actuellement 1700 enfants. Nous devrions pouvoir satisfaire l'ensemble des demandes à la rentrée prochaine.

La FCPE redemande si les enfants dont les deux parents ne travaillent pas pourront enfin être accueillis

Réponse de Mme Constant :

A condition que la mairie puisse mettre en place les infrastructures nécessaires : plus de bus et plus de surveillants.
La mairie ayant fait des économies lors de la mise en place des aller/retour à pied des cantiniers par temps clément, Mme Constant pense avoir des arguments favorables lors de la négociations des budgets.

Question n°5 - de la FCPE :

- Il existe pour l’instant 3 tarifs de cantine.
La mairie proposera-t-elle une plus grande échelle de tarifs afin de permettre aux familles les plus pauvres d'avoir accès à ce service ?

Réponse de Mme Constant :

Nous travaillons à une grille de prix plus large.

Question n°6 - de la FCPE :

- Pourquoi ne pas avoir poser d’emblée, dans le cahier des charges du délégataire, une obligation d’introduction du Bio plus importante ?

Réponse de Mme Constant :

Le cahier de charge est «blindé», et le délégataire Avenance a répondu positivement à toutes les requêtes de la Mairie. Si les familles nous demandent 50 % de nourriture Bio à la cantine, Avenance pourra le mettre en place sans problème, toutefois en partant du principe qu’il est peu probable que les parents fassent manger leurs enfants Bio matin, midi et soir, «je ne considère pas comme important et utile d’avoir plus de nourriture Bio à la cantine».

Précisions de Mme Constant :

- Les repas seront livrés à J-1. (Les repas seront préparés jusqu'à j-3)
- Le contrat est signé pour 10 ans et 4 mois.
- Le contrat débutera avec la Mairie en Mars 2012.
- Il sera mis en place en Septembre 2012.
- Le délégataire est responsable des inscriptions, des repas, de la facturation et de la gestion des impayés.

Question n°7 - de la FCPE :

- Comment va s’organiser le contrôle du délégataire ?

Réponse de Mme Constant :
Bonne question. Je ne sais pas. Mais il est important que le délégataire sache qu’il peut être contrôlé afin de maximiser la qualité de son service.


Vous trouverez, en suivant ce lien, ce que dit le maire de cette délégation de service public :
http://gerardmillet.wordpress.com/

Lettre ouverte des inspecteurs au ministre de l'éducation nationale

Les Lilas, le 03/02/2012

SNPI/FSU
La syndicat national des personnels d'inspection


Monsieur le ministre,

Vous avez déclaré sur Europe1 que l'inspection était « une espèce de simulacre d'entretien »1. Un simulacre, nous disent les dictionnaires, est une action feinte où l'on fait semblant, une action qui n'a que l'apparence de ce qu'elle prétend être.
Depuis cette interview, des inspecteurs nous font savoir chaque jour combien ils ont été indignés de vos propos. En méprisant ainsi l'action des fonctionnaires à qui l’État confie de veiller au bon fonctionnement du service public d'éducation, vous faites preuve d'une attitude qu'aucun de vos prédécesseurs n'avait encore osée.
À entendre vos propos, peut-on encore croire à votre attachement au principe fondamental de l'inspection qui voulait que l'on veillât à ce que les fonctionnaires des services publics aient une action guidée par l’intérêt général ? C'est pourtant ce que font chaque jour les inspecteurs du service public d'éducation en aidant les enseignants à mieux faire leur métier et les élèves à mieux réussir leur scolarité.
Comment pouvez-vous considérer que cette mission soit « une espèce de simulacre » ?

Vous répétez que l'inspection n'a lieu que tous les sept ans. Vous le savez, cette généralisation ne recouvre pas la réalité de l'ensemble du système scolaire, mais si vous estimez que cette fréquence doit être augmentée, il vous appartient de créer les postes qui seraient nécessaires pour y parvenir.

Nous pensons essentiel de réformer l'inspection pour qu'elle obéisse à des règles déontologiques plus précises, qu'elle prenne davantage en compte le travail des équipes etpuisse mieux s'inscrire dans le parcours de formation continue de l'enseignant. Pour autant, nous ne pouvons admettre qu'elle devienne un simple acte de contrôle administratif. Nous pensons indispensable à la qualité du système éducatif qu'elle reste centrée sur l'analyse des pratiques didactiques et pédagogiques et l'accompagnement des enseignants à les améliorer.

Votre politique a fortement réduit la formation initiale des enseignants. Elle a quasiment supprimé leur formation continue. Désormais, elle va transformer leur évaluation en un acte administratif qui n'aura plus la capacité d'accompagner l'évolution positive de leurs pratiques.

Quand une politique gouvernementale réduit ainsi la formation des enseignants et qu'elle veut restreindre l'action des cadres de son service public d'éducation à un contrôle administratif, peut-elle encore prétendre faire de l'école une de ses priorités ?

Monsieur le ministre, autant que nous le pourrons, nous continuerons à concevoir notre fonction comme guidée sur les valeurs républicaines qui la fondent, dont celle qui considère que la mission de l'enseignant nécessite, afin d'offrir à tous les élèves la réussite scolaire que la nation leur doit, l'amélioration permanente de leurs pratiques professionnelles.

C'est pourquoi nous vous adressons une protestation solennelle : en tenant des propos méprisants à l’égard des fonctionnaires qui cherchent chaque jour à améliorer le service public d'éducation, vous outrepassez les droits que vous donne votre fonction. Vous êtes un ministre de la République. Vos propos doivent donc respecter ceux qui accomplissent des missions qui leur ont été confiées par l’État et ne peuvent discréditer leur volonté à les exercer pour l'utilité commune, la nécessité publique et l’intérêt général.

Veuillez croire, Monsieur le ministre, à notre dévouement au service public d'éducation.

Pour le Bureau du SNPI-FSU,

Michel GONNET – Secrétaire général

1« …Dans l’éducation nationale….le système (d’évaluation) n’est pas bon. Pourquoi ? Parce qu’il est injuste et complètement archaïque. Tous les sept ans, vous avez un inspecteur qui arrive dans une classe pour une espèce de simulacre d’entretien. Il faut le dire : tout cela est très artificiel. »
Luc CHATEL dans L'interview d'Europe 1 Soir du 15/12/2011

Source : http://www.snpi-fsu.org/spip.php?article182