La phrase du moment

Article 26.2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme :

L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

L'éducation est un droit fondamental ; Préservons le!

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mardi 22 mars 2011

Un exemple de DSP

"Water Makes Money" : le business de la gestion de l'eau en accusation
22.03.11 | 16:23 | LE MONDE TELEVISION Pauline Grand d'Esnon

FORGET PATRICK
Les puissants groupes Veolia et Suez se sont vus déléguer, à 80 %, la gestion de l'approvisionnement en eau dans l'Hexagone. Résultat : le consommateur se retrouve soumis à des intérêts privés.

"Water Makes Money" : le business de la gestion de l'eau en accusation
22.03.11 | 16:23 | LE MONDE TELEVISION Pauline Grand d'Esnon

La gestion de l'eau fait l'objet d'un business aux enjeux financiers colossaux. Le documentaire Water Makes Money, réalisé par Leslie Franke et Herdolor Lorenz, programmé sur Arte mardi 22 mars, à 20h40, dans une soirée "Thema" intitulée "Marchands d'eau" (et qui sort en salles mercredi), nous emmène au coeur des manoeuvres des multinationales contrôlant cette filière.

Les puissants groupes Veolia et Suez se sont vus déléguer, à 80 %, la gestion de l'approvisionnement en eau dans l'Hexagone. Résultat : le consommateur se retrouve soumis à des intérêts privés, qui ne concernent ni sa santé ni l'avenir de la planète.

Le film démontre comment les grandes compagnies ont impunément haussé le tarif de l'eau potable. Il a fallu l'acharnement d'un expert-comptable pour mettre au jour les combines qui ont amené les habitants de certaines communes, notamment Bordeaux, à payer leur eau de 30 % à 40 % plus cher qu'ailleurs. Des bénéfices qui ne sont que rarement réinvestis dans l'entretien ou l'assainissement.

Leslie Franke et Herdolor Lorenz ont notamment rencontré un dissident de Veolia, Jean-Luc Touly. Ce syndicaliste, congédié puis réintégré par son entreprise, est l'auteur de livres brûlants, qui lui ont valu une flopée de procès. Le film étaye ses affirmations : les pratiques de pots-de-vin pour obtenir les marchés, les accointances coupables avec la sphère publique...

Ce film dérangeant a été financé pour moitié par des contributions privées, récoltées grâce à une souscription lancée sur Internet. Aujourd'hui, il fait l'objet d'une attaque en diffamation par Veolia.